mardi 31 mai 2011

De Niagara falls à Niagara-on-the-lake



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Ce qui m'a le plus frappé dans Niagara, ce ne sont pas les chutes, mais la ville. C'est une fête foraine géante. Un alignement de toutes les caricatures américaines. Les chutes, on les a tellement déjà vues en photo qu'elles ne semblent même plus si imposantes au premier abord. Mais en se rapprochant, on entend ce bruit de tonnerre qui nous rappelle la force de la nature. J'ai hésité à prendre le bateau-promène-touristes. Finalement c'est un point de vue assez impressionnant et je le recommande! En particulier par temps ensoleillé, les jeux de lumière sont magnifiques. En revanche, le chemin qui mène derrière les chutes est assez déceptif. On descend en ascenseur jusqu'à un sous-terrain. Deux "trous" dans la roche permettent de voir l'eau qui tombe et se faire éclabousser. Ouais, bon.

Bien que peu sportif, j'ai loué un vélo et suivi le "trail" des chutes jusqu'à la petite ville typique de Niagara-on-the-lake. Le parcours est très agréable. Même si j'en suis revenu avec de terribles coups de soleil, je ne suis pas déçu de la balade. La ville est charmante et pittoresque, le lac est magnifique (mais pollué).

Mon parcours en vélo :

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mercredi 25 mai 2011

Stocks de sauces

Il y a des gens bizarre quand même. Voici ce que l'on peut trouver dans la cuisine de mon hôte:


Il doit avoir peur de manquer.
Je crois que je ne l'ai jamais vu manger autre chose que de la salade.

Et comme si ce n'était pas assez, il y en a d'autres ici :




Petit détail, il stocke ses couverts dans le lave-vaisselle.


Bon, ce n'est pas très intéressant, mais ça me fait dire que les gens sont vraiment bizarres... :-)

mardi 24 mai 2011

Freaky night à Liberty Village

(Petite sélection musicale extraite de cette soirée, pour vous mettre dans l'ambiance...)





Il doit être environ 21 heures quand j'arrive devant l'immeuble de mon hôte. N'ayant pas le code de la porte extérieure et mon téléphone étant hors service, je me retrouve bloqué à l'extérieur. Par chance, une personne, surgie de nulle part, se dirige vers l'immeuble. Je n'ai même pas le temps de lui demander à entrer qu'il m'adresse la parole : "ce doit être moi que tu cherches" me lance-t-il (en anglais). Je me présente, il se présente : Dylan. C'est mon hôte. Je le suis dans l'escalier jusqu'à son appartement. Je le sens également : une vieille odeur de bière et de vin fermenté…

Je ne suis pas plus surpris que ça. Il m'avait prévenu par SMS : "Fini tard la fête hier. Bu toute la journée. Si tu as trouvé un autre hôte, ce sera sans doute plus tranquille. Mais si tu es open-minded, tu es le bienvenu!". Je ne me considère pas comme fermé d'esprit alors j'y suis allé, de toute manière je n'ai pas d'autre lieu ou dormir…

Nous arrivons donc à son appartement, un grand loft avec peut-être 5 mètres sous plafond, une mezzanine, une cuisine américaine (évidemment). Deux lampes de photographe sont allumées et orientées vers le mur. Le lieu est plutôt sombre quand même, mais assez joli. Il me propose de relever mes mails sur son ordinateur pendant qu'il part prendre son bain.

C'est là que les choses bizarres commencent…

La connexion Internet est pénible, je me bats pendant 10 minutes pour relever 2 mails… C'est aussi le temps que mon hôte met à sortir de sa salle de bain. Nu. J'ai dû mal voir. Non, oui, c'est ça, complètement nu. Il traverse le salon sans pudeur pour aller changer la musique. Ok… Que se passe-t-il ici ? Il fait sans doute partie de ces nudistes qui passent leur vie à poil. Bref, j'essaie de me dire que tout ça est normal. Il retourne dans son bain, la musique désormais à fond.

Un long moment s'est écoulé avant qu'il ne sorte à nouveau. Ouf, il est habillé ! Il porte un t-shirt long qui descend jusqu'à mi-cuisse. Assez moulant ce t-shirt. Et sans manche, de simples bretelles. Je mets un certain temps avant de réaliser qu'il s'agit d'une robe !! Il traverse le salon en courant et disparait dans sa chambre, enfin pas complètement puisque je peux l'apercevoir, la mezzanine étant ouverte. La musique tourne toujours à fond. Dylan danse, se déhanche, tout en s'admirant dans un grand miroir mural.

La musique s'arrête, je suis pétrifié. Faut-il que je change moi-même la musique ? Va-t-il redescendre ? Pas le temps de penser, il est déjà en bas, la main sur un nouveau CD. Il a ajouté quelques accessoires pour parfaire son déguisement : un soutien-gorge, une gaine, un ruban noué dans les cheveux et des talons aiguilles ! Il a également changé de robe, la nouvelle est en velours rouge.Afin d'étouffer mon malaise, j'entame la conversation et lui demande pourquoi il fait ça. C'est un "closet transformer" me dit-il, ou quelque chose comme ça. Je vous passe les détails. Il m'explique en gros que ça lui fait du bien. Autant que la première fois, quand il avait 10 ans et venait d'être abandonné par son père.

Nous discutons pendant près d'une heure. Quelqu'un sonne à la porte. Il m'avait dit qu'un second couchsurfer devait dormir chez lui cette nuit là. Ce doit être lui. Quel soulagement ! C'est donc habillé en femme que Dylan va lui ouvrir, maladroitement stable sur ses talons. Rana (c'est son nom) entre dans le salon. Il n'a pas l'air surpris. Bizarre. Dylan l'avait prévenu.Rana est d'origine indienne et a vécu à Halifax. Il vient de terminer un doctorat d'économie et vit désormais en Inde. Il est aussi réalisateur. C'est donc en tant que réalisateur qu'il commence à montrer à notre hôte les rudiments du montage. Mais pour cela, il a besoin de fichiers vidéo. C'est donc tout naturellement que Dylan lui indique un dossier rempli de films téléchargés depuis Internet. Je ne regarde pas vraiment, faisant semblant d'être occupé à plier mon linge. "Alors voilà, là tu coupes les plans, là tu les fais glisser ici, blablabla…". C'est en entendant la bande son que je me rends compte du genre de films utilisés…Ok, ok, ok… Tout est normal, tout est normal. J'essaie de m'en convaincre. Rana nous parle un peu de son activité de réalisateur. Il a fait des documentaires et a atterri dans ce domaine un peu par hasard. Il nous confie qu'il aimerait bien s'expérimenter à d'autres styles, du genre de ce qu'il est en train de monter. Heu attends. En gros, il aimerait bien nous utiliser comme cobaye ! Et Dylan a l'air partant ! Ahhhhhhh !!!!!

Je viens peut-être de tirer un trait sur une carrière d'acteur, mais je décline cette charmante proposition.

La soirée se termine avec plusieurs cigarettes et quelques bières, j'en avais bien besoin !

lundi 23 mai 2011

Week-end "cottage" à Lake of bays

Danya et Brad sont des amis de Mitchell que j'ai également eu l'occasion de rencontrer à Paris l'été dernier. Nous y avons passé d'agréables moments à boire du vin et déguster du fromage - en tant que bon français, je me devais de leur proposer cette expérience ! :-)

Près d'un an après donc, nous nous retrouvons tous les quatre pour un week-end en campagne. Direction : Lake of Bays, à trois heures de route au Nord de Toronto, dans le district du Muskoka. Cette immense étendue d'eau porte bien son nom (le lac aux baies). De privilégiés (et riches) torontois ont installé leur "cottage" (chalet) au milieu des sapins, sur le bord du lac.


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Le lundi 23 mai était "Victoria day" (la fête de la Reine), jour férié en l'honneur de la Reine Victoria, alors souveraine lors de la Confédération canadienne (années 1860).

Nous avons donc passé ce week-end rallongé dans cette magnifique maison de vacances des parents de Danya. Ils nous ont reçus à coups de ballade en bateau, barbecue, jacuzzi et autres activités délicieuses. Merci!
Quelques photos de ce week-end ci-dessous.



La petite promenade dans la forêt s'est soldée par de nombreuses piqûres de moustiques et une morsure de black fly (ces saloperies de petites bêtes sont sans pitié : elles arrachent carrément un morceau de peau pour se nourrir...).

vendredi 20 mai 2011

L'arrivée à Toronto, Mitchell's

Après un vol de 8 heures, une escale d'une heure à Montréal, et un vol saut de puce jusqu'à Toronto, j'ai été accueilli à l'aéroport par Mitchell. Mitchell, je l'ai rencontré l'été dernier, lorsqu'il est venu passé quelques jours en couchsurfing dans l'appartement de la colocation Avenue Gambetta. C'est un joueur de saxo très brillant qui a monté son école de musique : Music as a second language.

Nous prenons donc le bus, le métro et nos jambes sous la pluie, pour aller jusqu'à chez lui. Il habite une très belle et grande maison, à l'américaine. Même s'il a un studio (de musique) en centre ville, il vit toujours chez ses parents, à une trentaine de minutes. C'est une famille très accueillante, immigrée au Canada depuis 3 générations. J'y suis resté trois nuits.

Promenez-vous donc dans le quartier, ça vous donnera une idée de l'endroit :


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